Asseyez-vous mesdames et messieurs, je vais vous raconter l’histoire du club le plus mythique de la HT France !
C’est bon ? Vous êtes bien installé, un café dans la main pour vous réchauffer et suivre l’histoire du jour, celle du FC Barentin. J’omets volontairement de donner un lien vers ce club aujourd’hui embourbé au fin fond des divisions françaises après avoir été repris par de nombreux utilisateurs moins habiles que notre cher Eldelbor. Préservons le souvenir d’un club victorieux.
Pour vous raconter cette histoire je me dois de planter le décor : nous sommes en saison 28, la HT France n’existe que depuis un peu plus d’une quinzaine de saisons, 5 ans en âge IRL. Vous vous en doutez, le visage de notre jeu préféré était bien différent de celui qu’on connaît aujourd’hui. Je ne vais pas ici vous raconter cette histoire qui mériterait un article à part entière, retenez simplement que de nombreux mécanismes étaient différents, mais nous y reviendrons.
Dans notre bonne vieille HT France, le championnat était survolé par une équipe, le FC Barentin, vainqueur à 6 reprises et en passe de glaner un septième trophée sans laisser le moindre espoir à ses adversaires. Ce club a pourtant plus de mal à remporter la Coupe de France, cette compétition se jouant sur des matchs à élimination directe ne se laisse avoir qu’une fois pour Eldelbor, mais c’est pourtant bien dans une coupe de ce format qu’il s’illustrera.
En effet, poussés par une demande globale de créer une compétition « à la façons Ligue des Champions », où les plus grands clubs du HT-Monde s’affronteraient, les HTs déposent, peu avant Noël 2005, un cadeau dans les annonces aux utilisateurs d’Hattrick : la création d’une coupe internationale.
Cette compétition a nourri de nombreux débats chez nos amis suédois, en effet elle chamboulerait complètement le planning hebdomadaire du « Coupe mercredi, Championnat le samedi » mis en place depuis des années. Pour se faire, le programme instaura à l’époque une pause dans la coupe nationale afin de jouer les 8 tours de Masters en 4 jours (oui oui), instaurant une semaine de matchs amicaux pour tous les clubs en lice encore en coupe nationale. En plus de cela, le premier tour commençait le lundi à 8h, et les suivants s’enchainaient toutes les 12 heures. Les HTs présentèrent ce rythme déchainé maladroitement en annonçant que « de petits sacrifices au niveau de leur vie réelle seront peut-être nécessaires pour les managers qui souhaitent décrocher le titre » (sic). Depuis cette compétition a trouvé un rythme un peu plus serein dans la saison hattrickienne, mais son principe n’a pas bougé.
Les présentations faites, nous voilà au départ de cette grande compétition regroupant les 256 meilleures équipes au monde. Soulever le trophée reviendrait à affirmer sa supériorité aux 500 000 managers de l’époque. Quelle meilleure façon que de boucler la boucle pour Eldelbor, déjà vainqueur de tous les trophées nationaux possibles, ayant déjà créé un site très complet pour l’époque, regroupant des guides et astuces pour les autres utilisateurs francophones (http://eldelbor.free.fr/hattrick/), ayant déjà été sélectionneur pour l’équipe U20 France puis GameMaster, il lui semblait avoir fait le tour de ce jeu. Il mit alors en place un plan machiavélique exploitant les failles de ce jeu à l’époque.
Peu avant le début de la compétition, il recrutera en effet plusieurs joueurs de niveau divin, cassant la tirelire du club en millions de morceaux et se créant un déficit de plus de 50 millions d’euros, autorisé à l’époque pendant quelques connexions jusqu’à la banqueroute. Pour vous dresser le tableau, il dépensait par semaine plus de 8 millions d’euros de salaire ! Le PSG paraît ridicule à côté.
Bien sûr le jeu n’autorisait pas ce genre de déficit trop longtemps, mais permettait à l’utilisateur de se connecter 5 fois pour redresser la barre avant de fermer le club. Eldelbor utilisa ses dernières connexions pour prévoir ses compositions à l’avance et écrire un communiqué de presse d’adieu peu avant la demi-finale. Il profita de cette dernière connexion pour mettre une composition par défaut en MOTS qui fut donc alignée en finale.
En ce 23 février 2006, le Skou United, vainqueur de la Ligue danoise, affronte le FC Barentin en finale. Vainqueur 2-0 de Stiintza, un club roumain, en demi-finale, le club français se présente en 3-5-2 Normal face à un 7-0-3 CA danois de nos jours impossible. Mais ce rideau de fer défensif ne suffira pas à contrer les assauts barentinois qui inflige 5 buts à leur adversaire et s’adjugent les premiers Hattrick Masters haut la main.
Eldelbor ne savoura donc jamais sa victoire et ne relança jamais d’autre équipe sur les vestiges victorieux de son club, mais l’histoire française retiendra son nom comme étant le seul et unique ayant porté une équipe française en haut d’une compétition internationale.
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