CCEU20 J5 | France – Luxembourg : Compte rendu du match

C’était un match des extrêmes sur le papier, la France première et invaincue, affrontait le Luxembourg, cinquième et jamais gagnant sur les quatre premières journées. Sur le terrain pourtant, c’est un duel de costaud qui s’est amorcé, les deux entraîneurs ayant décidé d’envoyer la sauce. Dos au mur pour la qualification, le Luxembourg est venu en France avec la volonté de prendre le jeu à leur compte, mais nos bleus ne se sont pas laissé piéger.

Une opposition musclée

Sur la très belle pelouse du Romanna’s Arena, qui accueille habituellement les exploits de la Team Romanna, géré par…Romanna (!), les français se sont alignés dans un 253 résolument offensif, ce qui réjouissait les 64 795 spectateurs, peu enclin à revivre la purge du début de semaine en Slovaquie, et rêveur à l’idée d’un scénario similaire à celui de la semaine dernière contre la Bosnie. Si les bleus nous avaient habitués jusque-là à une pluie de buts à domicile, ce match face au Luxembourg aura démenti cette tendance, la faute au voisin du Grand-Duché pas venu pour se faire piétiner. Les bleus ont fait face à un 451 adverse solide, et ont du se montrer patients et roublards pour se sortir du traquenard.

Les chauves au pouvoir

Au final, les français ont eu les meilleures occasions, en contenant les offensives luxembourgeoises, et en se montrant dangereux sur les leurs. Ainsi, le talentueux Stefano Macinanti, – dont la coupe de cheveux ne laisse guère de doute sur l’identité de son idole – a surgit peu avant la mi-temps pour inscrire un but que les luxembourgeois n’arriveront jamais à remonter. Malgré d’autres opportunités par Duprat, Urbain ou Marin (qui fêtait sa première sélection), le score n’a plus bougé. Ces trois points supplémentaires envoient quasiment la France à la Coupe du Monde, et les place en très bonne position pour disputer les quarts de finale de le Coupe d’Europe, puisqu’à mi-parcours, les bleus possèdent 11 points, trois points d’avance sur le second et neuf sur le cinquième.

De votre envoyé spécial en Picardie, FatPantelis