C’est avec un peu de sel de mer amer au goût sableux que je vous écris ce compte rendu. Comment la France a t-elle pu perdre ce match en Iran ? Première du groupe avant cette 7e journée du T1 de la Coupe du Monde, notre belle nation tricolore s’est inclinée sous un soleil de plomb. Premier élément défavorable, la météo perse à vraisemblablement perturbé les organismes, nous qui sortons d’un hiver rigoureux et pas encore habitués au premières chaleurs. Pour ne rien arranger, l’invaincu Emmanuel Monnier en méforme et le presque invaincu Laurent Fièvre avec sa spé Costaud étaient sur le banc.
Agacé par les compos défensives proposées par les adversaires ces dernières semaines, emreb envoyait à son tour du lourd derrière, et le rapide Ghyslain Fabre devant. Tactique payante, puisque peu avant la demi-heure de jeu, le seul attaquant français sur la pelouse inscrivait son premier but en sélection en profitant d’une belle contre-attaque. Avec une défense rapidement renforcée, que pouvait-il arriver à nos bleuets ?
Eh bien, à l’image du Championnat d’Europe où les français avaient démarré fort la compétition mais avaient peiné sur la fin, il semble que ce scénario est voué à se répéter.
L’Iran égalisa peu de temps après (31e) sur un 16% qui n’est pas sans rappeler le France-Autriche chez les A il y a quelques semaines (traumatisme personnel, ne me parlez plus de 16%), puis prit l’avantage sur corner peu avant la mi-temps. La défense censé infranchissable se révélait être bâtie sur du sable. La suite s’annonçait compliquée, et elle le fût, avec un nouveau but iranien marqué on se sait comment, et des français qui semblaient avancer sur des sables mouvants à chaque action. Cette défaite renverse le classement des premières places, puisque la France se retrouve sur la dernière place qualificative pour le T2, et n’est pas à l’abri d’un retour du Nicaragua, où nous irons la semaine prochaine, et du Qatar, que nous recevront en J9.
Tout autre résultat qu’une défaite contre ces deux équipes serait synonyme de qualification, l’inverse serait hautement problématique. Le match se jouait ce soir à Hormozgan, dans la province iranienne asséchée bordant le Golfe Persique, située en face de Dubaï (Emirats Arabes Unis), et je vous le donne en mille, située également à deux coups de rames du Qatar, qui peut encore rêver à la qualification. Tiens donc, le Qatar qui aurait bien aimé que l’une ou l’autre équipe s’incline, mais que la proximité géographique avec son voisin peut avoir encouragé à fomenter un complot anti français afin de nous ensabler pour nous la dernière place qualificative.
Autre grande question de la fin du match : Pourquoi n’avons-nous pas réussi à prendre au moins un point dans une configuration identique au France – Argentine de la semaine dernière, où la composition défensive l’avait emporté ?
Allez, je finis mon château de sable et je rentre.
De votre envoyé spécial à Hormozgan, FatPantelis
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